Je suis la Flamme
Dans le noir je dérive.
C’est ainsi
Que va la marche du Monde
Dans lequel nous vivons.
A tâtons je cherche
Où est le guidon ;
Quand la marche du Monde s’interrompt
Que reste-t-il de nos cœurs ?
Ils vibrent sur un diapason
De nos êtres intérieurs.
Je suis la marche
En équilibre précaire
Le long des canyons
De la dérision.
Sur cet équilibre précaire je cherche
La raison qui a guidé le monde
A sa perte.
C’est la Marche du monde
Qui est obsolète.